Ils l’ont fait !

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Olympiakos - Arsenal, 6ème journée de LDC

Compte-rendu Olympiakos – Arsenal, 6ème journée de Ligue des Champions

Au cours d’une phase de poules de Ligue des Champions rocambolesque, les Gunners ont réussi à se qualifier contre toutes attentes en gagnant 0-3 en Grèce contre l’Olympiakos.

Merci Olivier !

Pour tous les fans qui souhaitaient voir un attaquant de classe mondiale arriver à Londres au mercato estival, je crois qu’il est temps pour vous d’avouer que Monsieur Arsène Wenger avait encore raison. Le français a livré une de ses meilleures prestations sous le maillot des Gunners en inscrivant un triplé pour qualifier son équipe pour les 8èmes de finale de Ligue des Champions.

Après avoir perdu 2-3 contre les Grecs à l’Emirates, Arsenal se devait de gagner par au moins deux buts d’écart ou par le score de 3-2 pour espérer passer la phase de poules. C’est donc chose faite au terme d’un match compliqué en première mi-temps et géré en deuxième. En effet, les 20 premières minutes de jeu ont été d’une pauvreté inexplicable pour une équipe dans la situation d’Arsenal. Une défense friable à l’image d’un Bellerin complètement perdu avec un milieu endormi qui commettait trop d’erreurs techniques pour pouvoir créer des offensives cohérentes.

Et soudainement, Arsenal s’est décidé à accélérer. Les limites défensives de l’Olympiakos sont alors apparues très rapidement. Une première alerte avec la frappe contrée de Flamini qui termine sa course sur la barre après une belle percée de Campbell sur le côté droit. Quelques minutes plus tard, Özil trouve Aaron Ramsey dans le couloir gauche d’une passe délicieuse dans l’intervalle. Le Gallois centre instantanément du pied gauche pour la tête de Giroud qui marque sur une faute de main du gardien grec. 0-1 après 30 minutes de jeu, l’exploit est en chemin.

La 2ème mi-temps se déroule selon le même schéma que la 1ère. Arsenal gère et prend son temps dans la construction tandis que les Grecs sont coincés entre l’idée de rester à 11 derrière et l’envie de marquer le but de l’égalisation. Une hésitation dont Arsenal profite à la 50ème minute sur un ballon  de récupération anodin. Özil, encore lui, trouve Campbell d’une balle en cloche aux abords de la surface. Le Costa Ricien temporise, élimine un défenseur sur un râteau parfaitement exécuté et envoie une merveille de passe dans la course d’Olivier Giroud qui crucifie le gardien d’un plat du pied gauche. Quelle passe… Cinq défenseurs éliminés, rien que ça. Joël Campbell prouve match après match que son statut de remplaçant est plus que remis en cause.

0-2, Arsenal est qualifié. Le suspens et la peur d’un but grec commencent alors. Si l’Olympiakos marque, Arsenal devra planter le 3ème. C’est donc à cet instant précis que Petr Cech décide de montrer à tout le monde pourquoi il est plus qu’un simple transfert. Une parade main opposée sur frappe surpuissante des 25 mètres mais surtout des interventions d’une sérénité incroyable. Rassurant.

Et avant que le suspens ne devienne trop insupportable, l’arbitre siffle un pénalty pour Arsenal sur une main évidente. Olivier Giroud prend alors ses responsabilités et inscrit son premier triplé pour Arsenal au meilleur des moments. 0-3, le score ne bougera plus jusqu’à la qualification.

Arsenal se qualifie donc pour son 16ème huitièmes de finale de suite après s’être compliquée la tâche d’une manière dont seuls les Gunners savent le faire. 9 points en 6 matchs, sur le fil. Arsenal affrontera donc l’une des équipes suivantes : Real Madrid, FC Barcelone, Wolfsburg, Atletico Madrid ou Zenith St Petersbourg.

#Albin

Les notes du match : 

Cech (7,5) : Un clean sheet ce soir qui a permis aux Gunners cette qualification. Un grand gardien dans un grand évènement, ça aide. Il a parfaitement géré ce match.

Bellerin (6) : En difficulté lors de ses derniers matchs, il a retrouvé des couleurs ce soir et a tenté d’aider offensivement. C’est bien mais on attend mieux.

Mertesacker (6) : Un match solide pour Per, qui a fait ce qu’il a eu à faire, sans plus.

Koscielny (8,5) : Un match monstrueux de Kos’ qui a sauvé la baraque plusieurs fois et n’a fait aucune erreur. Un grand joueur.

Monreal (7) : Bon match de Monreal comme d’habitude. Il provoque la main du joueur grec sur le pénalty en deuxième mi-temps.

Flamini (6) : Son expérience a fait du bien au milieu de terrain. Il a fait son match.

Ramsey (6) : Peu en vue offensivement, il s’est occupé de bien défendre surtout, avant de se projeter vers l’avant.

Campbell (7,5) : Sans doute le meilleur match de Joël sous les couleurs des Gunners. Il a souvent fait les bons choix, et son travail sur le second but est magnifique. Il a marqué des points ce soir.

Walcott (6) : Discret pour son retour. Il s’est montré dangereux mais n’a joué que par à-coups.

Özil (7,5) : World-class player. Toujours dans le bon tempo, il cherche constamment le décalage. Grandiose.

Giroud (9) : L’homme du match ce soir. On dit que les grands joueurs sont présents dans les grands matchs, il l’a été ce soir. 3 occasions, 3 buts. C’est net et sans bavure.

#Dim

Les Gunners en démonstration

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Arsenal - Dinamo Zagreb, 5ème jouréne de CL

Compte-rendu Arsenal – Dinamo Zagreb, 5ème journée de Ligue des Champions

La victoire était obligatoire, les Gunners n’ont pas failli. Mission accomplie. En attendant le combat final pour la 2ème place de ce groupe synonyme de qualification pour les 8èmes de cette Champion’s League édition 2015-2016, Arsenal recevait le Dinamo Zagreb ce mardi soir.

Les Gunners en démonstration

Le plus flagrant à la fin de cette rencontre concerne le fait qu’il n’y ait eu qu’une seule équipe sur le terrain pendant les 90 minutes. D’une part parce que les Gunners ont superbement joué, d’autre part parce que le Dinamo était visiblement moins en forme que lors du match aller.

Ne commettant aucune erreur défensive, agressifs à la récupération et ultra-créatifs offensivement, Arsenal a totalement dominé son sujet pour empocher les trois points. En l’absence de Coquelin en sentinelle, Flamini a réussi à jouer son rôle à la perfection, en partie grâce au peu de compétitivité du Dinamo sur ce match. De même, Santi Cazorla, peu en jambes depuis quelques semaines, a éclaboussé ce match de son talent de première rampe de lancement des offensives Gunners. En témoigne ce premier but sur lequel l’espagnol use de sa magie pour éliminer 2-3 adversaires dans ses propres 30 derniers mètres. Après un relai avec Giroud, Santiago décale Flamini qui trouve Alexis sur le côté gauche. Le chilien revient sur son pied droit et délivre une merveille de centre pour Özil qui conclue d’une tête plongeante décroisée.

A la passe sur ce premier but, on retrouve l’insaisissable ailier des Gunners à la finition sur le deuxième. Après une énième vague rouge dans la surface du Dinamo, la défense croate commet l’irréparable. Une erreur de relance que Monréal anticipe à la perfection pour ensuite servir sur un plateau d’un petit centre en retrait subtil son ami chilien qui double la mise.

Après la pause, le scénario reste le même. Une créativité à son apogée, facilitée il est vrai par des espaces gargantuesque au sein du milieu et de la défense croate, qui permet au public de l’Emirates de vibrer sur toutes les actions. Campbell, décrié depuis son arrivée au club et peu en vue lors de ses rares apparitions pour Arsenal, se révèle très intéressant sur son côté droit depuis le début de la saison. Ce match d’aujourd’hui le prouve encore, le Costa Ricien est en forme. En atteste cette passe Özilesque en direction d’Alexis pour le 3-0. Trouvé sur son côté, Campbell repique dans l’axe et envoie une passe destructrice, au moins 4 défenseurs du Dinamo sont battus, dans la course du chilien qui contourne le gardien pour inscrire son doublé dans le but vide.

Un dernier mot dans ce compte-rendu à l’attention d’un Mesut Özil qui nous offre maintenant à chaque match de quoi rêver. L’allemand est absolument injouable cette saison. Sa vision et ses mouvements entre les lignes adverses sont un mystère. Sa première touche de balle est un régal et lui permet de pouvoir tout faire. Ce joueur est capable de trouver des angles de passe que personne d’autre ne peut, toujours dans le parfait timing. Incroyable. Cette dernière action avec Alexis méritait de finir au fond des filets. En effet, en pleine contre-attaque, Sanchez se retrouve dans l’axe aux 30 mètres. Le chilien pique son ballon par-dessus la défense du Dinamo dans la course d’Özil. Le génie allemand sent la sortie du gardien dans son dos et tente une tête retournée qui passe malheureusement à quelques centimètres du poteau..

Rendez-vous en Grèce le 9 décembre pour aller chercher cette place qualificative pour les 8èmes de final de la Ligue des Champions.

#Albin

Arsenal débute par une défaite

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Compte-rendu Dinamo Zagreb – Arsenal, 1ère journée de Ligue des Champions.

Auteurs d’une prestation à la limite du professionnalisme, les Gunners ont été vaincus par une très bonne équipe du Dinamo qui a su exploiter à merveille toutes les faiblesses affichées par Arsenal.

Les croates ont joué avec leurs tripes, se sont battus sur tous les ballons et avaient une envie incommensurable de gagner. Arsenal n’a jamais eu la moindre de ces qualités durant le match. Comment peut-on prétendre être un grand européen avec ce genre de prestation ? La réponse est simple : On ne peut pas. L’impression de revoir le même match que l’année dernière contre Monaco est telle que cette contre-performance pointe un énorme problème existant depuis plusieurs années maintenant. Arsenal est une équipe qui n’apprend pas de ses erreurs. C’est en apprenant de ses erreurs que l’on grandit. Voici la raison pour laquelle Arsenal n’arrive plus à grandir sur la scène européenne.

Concernant le match, Wenger avait effectué trois changements dans son onze de départ (en dehors de ceux effectués pour cause de blessures) : Arteta, Gibbs et Ospina à la place de Coquelin, Monréal et Cech. Le gardien colombien a réalisé un match plein et ne pouvait rien faire sur les deux buts. En revanche, force est de constater que la dépendance au milieu français est évidente. La performance de Gibbs contraste elle aussi grandement aux habituelles solides prestations de l’espagnol.

Comme un symbole

Les Gunners avaient pourtant bien commencé le match avec de belles occasions, notamment Giroud par deux fois. Mais le gardien du Dinamo et le poteau ont fait obstacle à l’ouverture du score d’Arsenal. Une fois ces deux actions passées, le néant est total. Un vide offensif d’autant plus incompréhensible que les Gunners restaient sur une performance de haut vol samedi dernier contre Stoke.

Ce relâchement a permis aux Croates de marquer un but chanceux sur lequel Oxlade voit le ballon lui rebondir sur la cuisse et finir sa course au fond des filets. Mais le symbole fort de ce match catastrophique reste le deuxième but du Dinamo. Au premier poteau, et les images parlent d’elles-mêmes, Gibbs et Arteta se rentrent dedans et se regardent. Sans ce manque de concentration indigne d’un match de Ligue des Champions, le ballon n’aurait jamais terminé sa course sur la tête de Fernandez.

A noter le carton rouge assez stupide de Giroud qui a payé son attitude envers l’arbitre et la bonne rentrée de l’autre côté de Théo Walcott, auteur d’un but qui aurait pu nous redonner espoir. Remarquez la ressemblance avec le premier but inscrit contre Stoke. Récupération de Coquelin dans la moitié de terrain d’Arsenal, Sanchez/Özil en deux touches pour Walcott dans la profondeur et l’anglais fait parler son sang-froid. Malheureusement ce réveil tardif n’a pas suffit à arracher un nul non mérité.

Arsenal débute de la pire des manières sa campagne européenne et avant d’affronter Chelsea ce samedi, le moral de l’équipe risque d’être au plus bas cette semaine. Mais rassurez-vous, ce n’était qu’un seul match. Les Gunners se qualifieront pour les huitièmes de la Ligue des Champions en enchaînant les bonnes performances à domicile comme à l’extérieur. Cette rencontre DOIT servir de leçon pour la suite de la saison.

#Albin #COYG